Oser La Blonde - Jean Harlow

Née d'un père dentiste, Jean Harlow, est née à Kansas City, dans le Missouri. En 1927, à l'âge de seize ans, elle s'enfuit de chez elle, et épouse quelques années plus tard un influent homme d'affaires, Charles Mc Grew. Le couple emménage à Los Angeles, où la jeune Harlow, alors âgée de 23 ans, se fait embaucher comme extra sur les plateaux de cinéma. Sa carrière démarre en 1929, où elle joue dans des courts métrages produit par Hal Roach, notamment avec l'inséparable duo Stan Laurel / Oliver Hardy.

En 1930, Jean Harlow crève enfin l'écran avec Hell's angels produit et réalisé par le magnat Howard Hughes, dont elle s'éprend. Le film reçoit quant à lui un accueil triomphal. Peu après la sortie du film, Hughes revend le contrat de l'actrice à la MGM pour 60 000 $ : sa carrière et sa célébrité décollent du jour au lendemain. Réclamée par tous les studios d'Hollywood, l'actrice reste néanmoins souvent cantonnée aux rôles de femme fatale, toujours liée aux gangsters. En 1931, Frank Capra lui propose de sortir de ce registre avec La Blonde platine. Mais c'est sans doute avec La Belle de Saïgon, dans lequel elle donne la réplique à Clark Gable, qu'elle conforte son image de sex-symbol. Le tournage du film fut toutefois endeuillé par le suicide de son second mari, décès qui menaça un temps la production du film. Sorti en 1932, le film est un très grand succès. Refusant le rôle-titre de King Kong, finalement endossé par Fay Wray, elle préfère les tournages de Dîner à huit heures et de La Belle du Missouri, qui lui valent les éloges de la critique. L'accueil fait à Imprudente jeunesse (1935) est en revanche beaucoup plus réservé, l'actrice n'étant pas à l'aise dans la comédie musicale.

Durant le tournage de Saratoga, en 1937, Jean Harlow tombe gravement malade. Elle meurt à 26 ans, sans avoir pu achever le film. Complété grâce à une doublure, le film est le plus gros succès cinématographique de 1937.


Who's Afraid of Virginia Woolf ? -

Martha, fille du doyen de l’Université, et son mari George, professeur d’Histoire, rentrent légèrement éméchés d’une réception en fredonnant la comptine "Qui a peur de Virginia Woolf ? ". À la demande de son père, Martha s’est vue contrainte à inviter un jeune couple, récemment emménagé, à les rejoindre pour boire un dernier verre. Mais à leur arrivée, Nick, professeur de biologie, et son épouse Honey trouvent leurs hôtes en pleine dispute. Ce qui aurait dû être une soirée sympathique entre amis va dégénérer en règlement de comptes généralisé.
La scène de ménage la plus longue du cinéma! Un duo d'acteur entré dans la légende, des dialogues à l'ironie cinglante, une tension permanente font de ce huis-clos éthylique un classique du drame psychologique. Un vieux couple lié par la perversité routinière, qui fera passer vos petites disputes conjugales pour de timides chamailleries.


Oliver Reed - Evil Spirits

Oliver Reed est un acteur britannique né le 13 février 1938 à Wimbledon (Londres) et mort le 2 mai 1999 à La Valette (Malte). Il est le neveu du producteur, réalisateur et scénariste britannique Carol Reed.
Sans aucune formation, il obtient pourtant des rôles majeurs dès la fin des années 50, essentiellement dans des films d'horreur de la "Hammer" où sa carrure d'acier associée à un regard clair et perçant en font le parfait "tough guy" de productions comme Les Deux visages du Dr Jekyll (1959) ou La Nuit du Loup-garou (1960).
Révélé dans les années 1960, il devient progressivement une vedette du cinéma britannique, puis international, grâce notamment à sa collaboration avec Ken Russell dans des films comme Love ou Les Diables. Oliver Reed boit beaucoup et sa carrière décline dans les années 1980, qui le voient jouer dans de nombreux films à petit budget, ses apparitions dans des productions plus importantes étant plus occasionnelles.

L'acteur décédera dans un bar à l'age de 61 ans après une dernière cuite...

Beyond the Fores - La Garce -

Rosa Moline, l'épouse d'un médecin d'une petite ville, a pour amant un homme d'affaires de Chicago, Neil Latimer, qu'elle retrouve les week-ends dans sa luxueuse villa en bordure du lac. Ce dernier devant retourner a Chicago, Rosa décide de le rejoindre. Elle est cependant éconduite, Latimer devant épouser une autre femme. Rosa revient chez son mari et découvre peu apres qu'elle est enceinte. Le Docteur Moline, pensant être le père, est ravi et espère pouvoir enfin s'attacher sa femme. Mais Rosa s'incruste auprès du vrai père, dont elle finit par regagner les faveurs. Le vieux Moose, l'intendant de Latimer, menace Rosa de révéler la vérité à Lewis. Rosa le tue.

Bette Davis vampirise totalement le film par sa seule présence dans une photographie en noir et blanc à couper le souffle !
Le sommet du film noir hollywoodien..


I Want to Live -


Barbara Graham (Susan Hayward), épouse de truand, est arrêtée pour le meurtre d’une vieille et riche dame. Tous les indices, ainsi que sa réputation borderline, contribuent à l’accuser. Tous la croient coupable. Tous sauf Carl Palmberg (Theodore Bikel), qui va se battre pour tenter de prouver son innocence…
Les coulisses : En prison et jusqu’au cou, puisque le film de Robert Wise nous plonge dans son recoin le plus sombre : le couloir de la mort. Basé sur un fait et des personnages réels, il s’agit d’un vibrant plaidoyer contre la peine de mort et pour la présomption d’innocence auquel devrait bénéficier tout citoyen. Son verdict quant au cas décrit : non coupable. Pourtant, de larges doutes demeurent encore aujourd’hui sur la blancheur de la colombe incriminée. Selon Susan Hayward, son interprète, c’est sûr : Graham est coupable. Ce qui ne l’empêche pas de remporter un Oscar pour son rôle…
définitivement un chef d’œuvre du genre. 

Romy Schneider -

Sa voix veloutée séduit la planète entière dès les années 1950. Passant de sa langue natale, l’allemand, dans la célèbre trilogie “Sissi”, à l’italien sous la direction de Visconti (Bocacce 70), l’actrice à la beauté magnétique manie le français dans César et Rosalie et l’anglais avec Orson Welles (Le Procès). Mais c’est peau dorée et cheveux plaqués en arrière, dans La Piscine, au côté d’Alain Delon, qu’elle entre dans la légende.
Elle a tourné avec les plus grands, Welles, Preminger, Costa-Gavras, Chabrol, Tavernier ou Zulawski, qui la fait jouer dans le bouleversant 'L'Important, c'est d'aimer' (1974). A force d'énergie et de conscience professionnelle, Romy Schneider est une actrice qui a forgé son propre destin, passant du statut de produit insignifiant à celui de grande vedette du cinéma européen.


Le meilleur moyen de faire tourner la tête à une femme ,
c'est de lui dire qu'elle a un joli profil . . .
" Sacha Guitry "



The Third Voice -

Marian Forbes, ancienne employée et maîtresse d'un riche industriel, Harry Chapman, n'a plus qu'une idée en tête, se venger de sa répudiation. Elle s'associe avec un complice  et concocte un plan machiavélique ....
Pour se venger de son ex-amant et patron Harris Chapman, Marian organise son meurtre et le fait remplacer par un sosie qui a minutieusement répète son rôle. Ce dernier se prend au jeu et tente de la doubler.
Certes, le film contient quelques longueurs, mais les acteurs sont excellents et il y a quelques surprises très agréables.


To Walk The Night - William Sloane

To Walk The Night « Lutte avec la nuit » est un des grands classiques de la science-fiction moderne.
Il développe le mythe de la femme supérieure, venue à la fois de partout et de nulle part, et dont l'irruption dans le monde est la cause de bouleversements extraordinaires.
Tour à tour grave et envoûtant, mystique et âprement tangible, cette œuvre dégage un parfum d'étrangeté à nul autre pareil.
C'est un roman au charme désuet qui reste pourtant encore efficace et même impressionnant par certains aspects. Il devrait plaire aux amateurs de frissons légers mais bien amenés.

Fear and Desire -

Dans une guerre abstraite en terre inconnue, une patrouille militaire de quatre hommes, le lieutenant Corby, le sergent Mac et deux soldats, Fletcher et Sidney, se retrouvent derrière les lignes ennemies après que leur avion se soit écrasé. Ils avancent dans la forêt, surprennent deux militaires ennemis et les massacrent. Puis ils rencontrent une jeune fille et, craignant qu'elle ne les dénonce, l'attachent à un arbre. Pendant que ses trois camarades vont vers la rivière construire un radeau qui, espèrent-ils, les ramènera chez eux, Sidney garde la jeune femme. Il se révèle alors avoir l'esprit dérangé, autant à cause des violences de la guerre que de son désir naissant envers la prisonnière…
Le premier film de Kubrick s'offre enfin à nous avec cette version restaurée magnifique. Cela est l'occasion de remonter au source du cinéma de ce génie, qui trouve ici un début... disons... étrange. En effet, le film, datant de 1952, aborde le sujet de la guerre avec une vision bizarre : la guerre n'est jamais montré, seul quelque soldats apparaissent. Néanmoins, le scénario nous parle des conséquences de la guerre et de ce qu'elle pousse l'homme à faire. On retrouve aussi déjà le thème de la dualité de l'homme cher à Kubrick. Seulement, le film est vraiment "spécial", notamment dû à l'époque de sa sortie, où celui-ci n'a pas reçu l’accueil qu'il mérite, poussant Kubrick à le renier et à détruire les copies existantes. Malgré out, ce film est aujourd'hui un témoignage des débuts d'un des plus grands génie du 7ème art, et il faut bien reconnaître que c'était prometteur.