Bobby Darin - Mack the Knife

Bobby Darin né dans un milieu populaire du Bronx à New York. Son père mourut quelques mois avant sa naissance, pendant la grande dépression.
Sa mère dut recourir à l'assistance sociale pour s'occuper de son fils. Ce n'est qu'une fois adulte qu'il apprit que sa sœur Nina, son aînée de 19 ans, était en fait sa mère. L'identité de son vrai père n'a jamais été révélée publiquement.
A huit ans, enfant fragile, vivant chichement. Cette maladie le laissa avec un cœur fragilisé et la conscience de l'imminence de sa propre fin. Pauvre et malade, il consacra le peu qu'il devait vivre à son goût pour la musique. Si bien qu'à l'adolescence il pouvait jouer plusieurs instruments.
Étudiant brillant au secondaire, Darin put étudier au supérieur grâce à l'obtention d'une bourse d'excellence. Mais désireux de débuter une carrière dans une grande salle de New York il quitta le collège et joua des petites boîtes avec un groupe.
Afin de trouver un nom plus "vendable" aux oreilles américaines, il changea son nom et en 1956, son agent négocia un contrat avec Decca ou Bill Haley avait explosé. Cependant le rock and roll était à ses balbutiements et le nombre de musiciens professionnels de ce genre était limité. Comme d'autres producteurs, Darin, inconnu, était au début prisonnier, contraint d'enregistrer des variétés sans saveurs à la demande des maisons de disque. Il quitta alors Decca en signant avec Atlantic Records, ou il écrivit et arrangea pour lui-même et d'autres. En 1958 après des albums médiocres sa carrière jaillit avec la sortie de sa seule chanson rock : "Splish Splash". Instantanément elle devint un succès et influença nombre d'autres rockeurs à venir.
En 1959 il enregistra "Dream Lover", une ballade qui engendra des revenus importants. Le succès financier lui permit d'exiger davantage de contrôle créatif et malgré les objections de l'entourage de laisser mûrir toute la diversité de son talent. L'album suivant :"Mack the Knife", une interprétation jazz-pop légère de l'Opéra de quatre sous de Kurt Weill bondit en tête des ventes et reçut le Prix Grammy de 1960. Son innovation lui valut aussi le Prix Grammy du meilleur nouvel artiste.
Afin de ne pas perdre de temps, Darin s'intéressa aux BOF. Il écrivit le générique de nombreux films et y joua aussi. L'un de ces films, destiné à son public cœur, les jeunes adultes, était joué avec Sandra Dee qu'il épousa en 1960 et dont ils eurent un fils.
Mais en quête de reconnaissance, il s'engagea dans des interprétations plus consistantes et il obtint le Golden Globe Award en 1962 de l'acteur le plus prometteur, pour son rôle dans Point de pression. Au Festival du film de Cannes il obtint le prix du meilleur acteur.
Dans les années soixante, il se fit voir de nombreuses fois aux casinos de Las Vegas et s'engagea publiquement dans la campagne présidentielle en faveur de Robert Kennedy.
Au début des années 70, il continua de jouer et d'enregistrer, notamment avec la Motown Records. En 1971 il subit sa première opération cardiaque destinée à corriger certains disfonctionnements datant de son enfance. En 1972, il semblait suffisamment remis pour conduire son propre programme de variétés sur NBC. Celui-ci dura deux ans, puis les problèmes de santé le contraignirent à arrêter.
Le 20 décembre 1973, alors qu'il subissait une nouvelle opération cardiaque Darin mourut. Conformément à sa volonté, son corps fut donné à la science pour la recherche médicale à l'UCLA.
En 1990, son compère de l'époque de gloire, Paul Anka, inaugura sa présence Panthéon du Rock. En 1999 il fut élu au Panthéon des auteurs.
En 2000, l'acteur Kevin Spacey, un admirateur de Darin, acheta les droits cinématographiques de son histoire. Spacey dirigea, produit et joua Bobby Darin. Quatre ans plus tard, le film sortit avec pour titre, l'un des tubes de Darin "Beyond the Sea", ("La Mer"). Le film a été présenté au Festival international du film de Toronto.

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