James Cagney - L'enfer est à lui...

Issu d’une famille modeste d’origines irlandaises, James Francis Cagney Jr. voit le jour le 17 juillet 1899, dans le quartier de Manhattan, à New York (New York). À peine âgé de quatorze ans, il exerce plusieurs petits métiers pour subvenir aux besoins de la famille. Il débute sa carrière artistique comme décorateur de théâtre et fait sa première apparition sur scène en 1919. Les six années suivantes, il s’illustre dans des spectacles musicaux pour divers cabarets de la Côte Est et devient rapidement un danseur de claquettes renommé. Hollywood qui recherche de nouveaux talents, s’intéresse déjà à lui. 
En 1929, alors qu’il joue la pièce «Penny arcade», la Warner Bros le remarque et l’engage. L’année suivante, James Cagney tourne l’adaptation cinématographique de ce succès sous le titre: «Sinner’s holliday» avec Joan Blondell qui fut aussi sa partenaire sur scène. Ce film marque aussi ses premiers pas devant les caméras. Il enchaîne les tournages et, en 1931, William A. Wellman le dirige dans «L’ennemi public», cette production est un triomphe et James devient immédiatement la star de la Warner. Dès lors, grâce à son physique et sa gueule de l’emploi, il incarne le gangster idéal pour les films policiers du studio. Parmi ses plus grands succès, nous pouvons citer: «Tout au vainqueur» (1932) avec Virginia Bruce, «Le tombeur» (1933) avec Mae Clarke (tous deux réalisés par Roy Del Ruth) et surtout «Les anges aux figures sales» (1938) de Michael Curtiz et aux côtés de Humphrey Bogart. Pour son interprétation, Cagney se voit décerner le prix du meilleur acteur par la critique new-yorkaise. 
Au début des années quarante, James Cagney renouvelle son contrat avec la Warner, mais pour deux ans seulement car il souhaite changer de registre. Excellent danseur, il aborde plus sérieusement la comédie musicale dans «La glorieuse parade» (1942), réalisé par Michael Curtiz. Sa formidable prestation est honorée une seconde fois d’un prix de la critique new-yorkaise et il obtient l’Oscar du meilleur acteur: c’est la consécration. Le succès public et critique de cette œuvre, l’incite à créer sa propre maison de production. James produit quelques films mais les résultats ne sont pas à la hauteur de ses espérances. En 1949, il reprend son rôle de mauvais garçon dans «L’enfer est à lui» de Raoul Walsh et renoue avec le succès. Entre temps, ses pairs le nomment Président de la Guilde des Acteurs de Cinéma, de 1942 à 1944.
Dans les années cinquante, James Cagney diversifie ses interprétations et ses activités. Il passe de la comédie au drame avec un égal talent. Les films les plus marquants de cette période sont: «Le fauve en liberté» (1950) de Gordon Douglas, «Deux durs à cuire» (1952) de John Ford et «La loi de la prairie» (1956) de Robert Wise. En 1957, il réalise «A deux pas de l’enfer», mais le film est un échec cuisant qui l’affecte énormément. En 1961 James Cagney fait une dernière, mais, grande prestation dans «Un, deux, trois» de Billy Wilder. Puis, il se retire définitivement du cinéma.
En 1981, Milos Forman le sort de sa retraite, juste le temps de faire une apparition dans «Ragtime». James Cagney s’éteint le 30 mars 1986, à Stanfordville, petite ville de l’état de New York, vaincu par des complications diabétiques. Son corps est inhumé au cimetière de La Porte du Paradis, à Hawthorne (New York). 

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