Al Hibbler
Quelle fille n’a jamais rêvé de vivre une scène aussi romantique que celle de la poterie dans le film Ghost ?
Le titre phare de ce film, c’est Unchained Melody. Contrairement à ce que certains doivent se dire, ça n’est pas une composition originale pour Ghost. Cette chanson date de 1955 et elle est devenue l’une des plus populaires du XXème siècle. On ne compte plus le nombre de versions - enfin disons qu’il y en a environ 500 ! - dans une multitude de langues différentes.
Retour en 1936, quand le jeune Hy Zaret compose les paroles de ce titre légendaire. Le garçon se souvient de sa passion dévorante pour la jeune Mary Louise Pierce) lors qu’il n’a que 16 ans. Malheureusement, notre jeune homme est trop timide pour révéler ses sentiments si bien qu’il gardera en lui, à tout jamais, cette flamme. Heureusement pour nous, cette absence de déclaration d’amour sera transformée en paroles de chanson.
Il y raconte l’histoire d’un prisonnier qui demande à sa petite amie de bien vouloir l’attendre. C’est son ami, le compositeur Alex North, qui s’occupe de la mélodie. En 1941, Hy Zaret signe un document autorisant Alex North a utiliser cette chanson pour un film. Mais il faudra attendre 1955 et le film Unchained pour que l’œuvre soit révélée au grand public. Le titre est même nommé à l’Oscar de la meilleure chanson. Le premier interprète est Todd Duncan.
Très vite, la chanson est reprise. Les Baxter enregistre une version instrumentale tandis que d’autres chanteurs populaires choisissent d’interpréter ce texte si émouvant : Al Hibbler, Jimmy Young, Roy Hamilton… Tous ces enregistrements arrivent dans le top 10 des charts, aux États-Unis ou en Grande-Bretagne
Gene Vincent offre la version la plus “décalée” avec un tempo différent et des parties jouées à la guitare. Quand à Harry Belafonte, il a chanté l’une des versions les plus mythiques lors de la soirée des Oscar de 1956, soit un an seulement après la sortie de la chanson.
Mais la version que nous connaissons tous - entendue dans le film - est celle interprétée par Bobby Hatfield du duo The Righteous Brothers.
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