Poète, peintre, musicien, éternel amoureux et artiste de génie s’il en est, Gainsbourg n’avait pas son pareil pour mettre en scène son existence. Une tragédie émaillée de moments heureux, dont le dénouement – survenu le 2 mars 1991, il y a près de vingt ans – a eu pour cadre sa maison de la rue de Verneuil. Demeure dont il fut longtemps question de faire un musée. Avant que Charlotte Gainsbourg finisse par s’autoriser à conserver pour elle ce morceau d’intimité, «quelque chose de son père qu’elle n’aurait pas à partager avec tout le monde». Heureusement, à l’attention de tous ceux qui souhaiteront rendre hommage au poète disparu, les occasions et les lieux pour se recueillir ne manqueront pas. Que ce soient émissions en tout genre, reprises plus ou moins inspirées et, bien sûr, véritable raz-de-marée de compilations savamment orchestré par la maison de disques. Parce que, 20 ans après, l’œuvre de Gainsbourg n’a rien perdu ni de son foisonnement ni de son âme délicate.
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