Marta Toren - La fille aux yeux de chat

Ses débuts à l’aube des années quarante ne révolutionnent pas l’art dramatique et l’on remarque surtout les incroyables yeux bleus-gris verts de la jeune fille qui s’étirent magnifiquement en amandes vers les tempes, un regard de féline exotique qui tranche curieusement avec son maintient de bon aloi, un peu comme si une panthère noire allait à la messe. À Hollywood, tout se sait, c’est la ville des miracles, et Universal sachant qu’il existe une suédoise aux yeux de chat du Bengale lui offrit un rutilant contrat de sept ans sans même savoir à quoi elle ressemblait! Ainsi s’envole Marta Toren pour l’Amérique.
En mai 1952, Marta est naturalisée citoyenne américaine, en juin elle se marie avec le scénariste écrivain Leonardo Bercovici. En 1952, après un passage en Angleterre où elle partage l’affiche avec Claude Rains dans «L’homme qui regardait passer les trains», elle part tourner à Rome «Puccini» de Carmine Gallone. En Italie, elle est la vedette d’une demi-douzaine de productions.
Marta Toren va vivre à Rome deux années d’un intense bonheur, les deux dernières années de sa vie. Pour la Noël 1956 lui vient une offre inattendue: celle d’une pièce à Stockholm. Marta accepte et fait un triomphe. le dernier. Le 19 Février 1957, elle sort de scène après une dizaine de rappels, les bras chargés de fleurs et s’écroule soudain inanimée devant la porte de sa loge. Emmenée inconsciente aux urgences, elle décède sans avoir repris connaissance, terrassée par une hémorragie cérébrale à l'age de 31 ans

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