Depeche Mode - Enjoy The Silence

Peu de groupes issus des années 1980 peuvent se targuer d'une carrière aussi longue que celle de Depeche Mode, sans baisse de popularité ni redite. Lorsque Vince Clarke, Martin Gore et Andrew Fletcher, bientôt rejoints par Dave Gahan au chant, se réunissent, leur ambition est pourtant de coller à l'air du temps : leurs premiers tubes sont typiques de la vague électro-pop du début des années 1980 (' Just Can' t Get Enough'). En 1982, après le départ de Clarke, c'est Martin Gore qui reprend les rênes du groupe. Dès lors, DM épouse une orientation plus sombre et plus industrielle. Le public suit, 'People Are People' est un hit. La fin des années 1980 est synonyme de triomphe : les albums 'A Black Celebration' et 'Music For The Masses' (avec 'Never Let Me Down Again'), moins datés que leurs prédécesseurs grâce à l'apport croissant de guitares, donnent à Depeche Mode une crédibilité nouvelle aux yeux de ceux qui, auparavant, ne voyaient en lui qu'un groupe de garçons coiffeurs. L'apogée intervient en 1990 avec le succès du titre 'Enjoy The Silence', illustration parfaite de cette faculté qu'a Martin Gore de faire danser sur des climats inquiétants. S'ensuit une période douloureuse pour Dave Gahan (drogue, dépression). Pourtant, le groupe refait surface et, avec un chanteur requinqué, sort à intervalles réguliers des albums apaisés. Après un disque en solo, Gahan voit même pour la première fois certaines de ses compositions apparaître sur 'Playing the Angel', sorti fin 2005.
Un nom made in France
C'est Dave Gahan qui a suggéré à ses trois acolytes, en 1979, de prendre le nom de 'Depeche Mode', après avoir feuilleté un exemplaire de la revue française du même nom. La notoriété du second Depeche Mode dépasse maintenant largement celle du premier...

Gahan mort-vivant
Drogué et las de n'être considéré au sein de son groupe que comme le numéro deux, derrière Gore, Dave Gahan frôle la mort à deux reprises. En 1995, il se tranche les veines dans une chambre d'hôtel à Los Angeles. Il est sauvé de justesse. L'année suivante, après une overdose, on le déclare même 'cliniquement mort' pendant une minute !

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