Cinq rockers des années 1970 maquillés à la truelle et affublés de soutiens-gorge panthère, platform shoes ou colliers de perles. A leur tête, le chanteur David Johansen, dont le ton moqueur et l'hypertrophie labiale rappellent Mick Jagger, et Johnny Thunders, guitariste héroïnomane dont l'allure destroy servira de modèle à tous les punks (Sid Vicious est devenu junkie juste pour lui ressembler !). Avec leurs petits camarades, le binôme va tacher le paysage baba-cool du début des 70's en célébrant le New York urbain et son théâtre vulgaire. Les titres de leurs chansons témoignent de cette violence joyeusement revendiquée : 'Frankenstein', 'Trash', 'Personnality Crisis' ou le superbe 'Subway Train'. .. Musicalement, les New York Dolls s'inspirent du boogie-woogie sensuel de T-Rex qu'ils recouvrent de guitares électriques. Une formule déclinée sur deux albums, 'New York Dolls' en 1973 et 'Too Much Too Soon' un an plus tard, devenus des classiques après avoir été royalement ignorés à leur sortie. Car, comme souvent, les groupes les plus imités sont aussi les plus malheureux : Johnny Thunders et le premier batteur du groupe Billy Murcia sont morts d'overdose, la bassiste Arthur 'Killer' Kane les a rejoints en 2004, juste après la reformation des poupées pour quelques concerts et un nouvel album studio paru en 2006, 'One Day it Will Please us to Remember Even this'.
Groupie
Le fan numéro un des New York Dolls n'est autre que Morrissey, le chanteur des Smiths. Président du fan club anglais du groupe, celui-ci passait son temps, adolescent, à envoyer des lettres à la revue New Musical Express pour défendre ses 'idols'. Le Moz est également l'instigateur de leur reformation en 2004.
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