Les amies de Mélanie

Les années 50 intègre le strip-tease dans la culture populaire, il fait partie du "rêve américain". Le strip-tease est, plus qu'un métier, une vocation. Cette génération de strip-teaseuses donne naissance à des superstars, comme Lili Saint-Cyr, qu'on surnommait "la beauté absolue", Blaze Starr (dont "Blaze", avec Paul Newman en 89, reprend les tumultueuses amours), Lily Christine "la Femme-Chat" ou Tempest Storm, alias "The Torso" ("Le Buste"), Jenny Lee, la reine incontestée de la Tassel Danse (rotation en sens inverse de chaque sein, Bettie Page , Dixie Evans la "Marilyn Monroe du Burlesque". Chaque star à Hollywood avait son sosie. Anita Ekberg avait sa version "hot", comme Jane Russell et même Jackie Kennedy. Age d'or de courte durée, montré du doigt par les ligues de vertu,le burlesque se déplace vers les night-clubs et les "strip joints", et perd tout son enrobage, Los Angeles ou Boston ne tardent pas à le proscrire, et les plaintes pour obscénité se multiplient jusqu’en 1955 où un sénateur maccarthiste déclarera que "le strip-tease est un art purement américain et une noble institution". Les clubs de strip rouvrent, se concurrençant sans pitié dans le registre du " toujours plus".

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